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![]() ![]() ![]() 100 000 personnes pour une marche des fiertés historique à Budapestpar Agustina Ordoqui ![]() Bienvenue dans Le Bulletin, votre résumé mensuel de l’actualité sur les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+ par la newsletter Impact. Vous n’avez pas le temps de lire toute la newsletter ? On vous a préparé un mini résumé :
Pour lire ces nouvelles au fur et à mesure, suivez-nous sur Instagram ou LinkedIn. ![]() HONGRIE — Plus de 100 000 personnes ont célébré la marche des fiertés à Budapest, Hongrie, le 28 juin, défiant l’interdiction imposée par le gouvernement du premier ministre Viktor Orbán. L’équipe d’organisation a affirmé que la manifestation était la plus importante de l’histoire du pays. En avril, le parlement hongrois avait approuvé une interdiction de toutes les marches de la communauté LGBTQIA+, avec des amendes pouvant aller jusqu’à 500 euros. La loi permet également l’utilisation de technologies de reconnaissance faciale pour identifier les organisataires et les participant·es. La loi anti-Pride est la dernière attaque du gouvernement de Viktor Orbán contre la communauté queer. Pourtant, celle-ci n’a pas empêché les célébrations, un revers majeur contre le premier ministre. ![]() CHILI — Le Congrès a adopté une réforme intégrale du système d’adoption au Chili, qui facilite les procédures d’adoption pour les couples de même sexe. Le projet de loi, qui avait déjà reçu l’approbation préliminaire du Sénat, supprime de l’article 11 la phrase stipulant que “si l’enfant ou l’adolescent exprime son désir d’avoir un père et une mère, le juge doit donner priorité à sa demande”. Bien que la filiation par adoption ou par procréation assistée ait été reconnue lors de l’approbation du mariage entre personnes de même sexe en 2021, les familles homoparentales étaient désavantagées par le système d’adoption. La réforme intégrale résout ce problème, renforce l’intérêt de l’enfant ou de l’adolescent comme principe directeur du processus d’adoption et réduit le temps d’attente de huit à deux ans. INDE — La haute cour de l’Andhra Pradesh, Inde, a statué le 28 juin que les femmes transgenres doivent être légalement reconnues comme des femmes, indépendamment de leur capacité à accoucher. Dans le cas contraire, la cour a estimé que cela violerait les articles de la Constitution indienne relatifs à la dignité, à l’égalité et à l’identité personnelle. Le tribunal a statué également que les femmes transgenres doivent avoir les mêmes protections juridiques que les femmes cisgenres en vertu de l’article 498A du code pénal, qui punit la cruauté ou les mauvais traitements infligés à une femme par son mari ou par des membres de sa famille. Les activistes espèrent que l’arrêt contribuera à ouvrir la voie à des lois et des politiques plus progressistes en matière de droits des personnes LGBTQIA+ dans un pays où le mariage entre personnes de même sexe est toujours illégal. PORTO RICO — Dans une décision historique, le tribunal de district étatsunien de Porto Rico a estimé que la procédure pour l’émission de certificats de naissance allait à l’encontre du 14e amendement de la Constitution, parce qu’elle n’autorisait pas les personnes non-binaires et les personnes aux genres non-conformes à remplacer leur mention de genre par un X. La plainte a été déposée par six personnes non-binaires, qui affirment que la politique actuelle est discriminatoire envers les personnes qui ne s’identifient pas comme hommes ou femmes. Désormais, le registre démographique doit inclure le X comme troisième choix dans la case du genre, a ordonné la juge María Antongiorgi Jordán. Porto Rico, un territoire non incorporé des États-Unis, rejoint les 17 États et le district de Columbia où les marqueurs de genre neutre ou non binaire sont autorisés sur les certificats de naissance. ![]() ROYAUME UNI — Le Parlement britannique a voté en faveur d’un amendement à la loi sur l’avortement de 1967, qui protège les femmes contre des poursuites pour avortement en Angleterre et au Pays de Galles après 24 semaines de grossesse. La loi de 1967 autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse et prévoit des exceptions en cas de risque pour la vie de la patiente ou d’anomalie du fœtus. Avec l’amendement, les grossesses interrompues en dehors de ces conditions ne donneront plus lieu à des poursuites pénales. Pourtant, les médecins qui ne suivent pas ces directives légales peuvent encore être poursuivi·es. La procédure d’avortement existante reste inchangée et les femmes doivent toujours obtenir l’accord de deux médecins pour mettre fin à une grossesse. Après avoir été adoptée par la Chambre des Communes, la proposition doit être approuvée par la Chambre des Lords et recevoir la sanction royale pour devenir loi, ce qui est considéré comme probable. ÉTATS UNIS — Donald Trump a annulé les directives fédérales de son prédécesseur, Joe Biden, qui obligeaient les hôpitaux à pratiquer des avortements d’urgence lorsque la santé de la patiente était menacée, même dans les États où l’avortement était strictement interdit. La directive de la loi sur le traitement médical d’urgence et de l’accouchement a été publiée en 2022, après que la Cour suprême a annulé Roe v. Wade, la décision qui avait protégé le droit à l’avortement dans le pays pendant près d’un demi-siècle. En conséquence, des milliers de femmes pourraient se voir refuser des soins d’urgence dans les 19 États qui appliquent des restrictions sur le droit à l’avortement. En plus, la Cour suprême du Wisconsin a annulé une loi de 1849 interdisant l’accès à l’avortement dans l’État. La loi punissait les médecins qui pratiquaient la procédure avec des peines pouvant aller jusqu’à six ans de prison, sauf en cas de risque pour la vie de la patiente. Mais selon les juges, la loi avait déjà été abrogée de facto par la législation adoptée après l’arrêt, y compris les lois autorisant l’avortement jusqu’à 20 semaines ou exigeant une période de réflexion de 24 heures. ![]() NORVÈGE — Le 6 juin, les élu·es norvégien·nes ont adopté une proposition de loi faisant de l’absence de consentement explicite une infraction pénale, élargissant ainsi la définition du viol. Les violeurs pourraient être condamnés à une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à six ans lorsque le consentement n’a pas été donné. Sous la loi précédente, les procureur·es devaient prouver que l’accusé·e avait usé de violence, de menaces ou qu’il avait profité d’une personne vulnérable pour obtenir une condamnation pour viol. Le projet est inspiré par la loi “Only Yes Means Yes” (seul un oui est un oui) adoptée par la Suède en 2018. SYRIE — Le gouvernement islamique, qui a pris le contrôle de la Syrie après la chute du régime de Bashar al-Assad, a annoncé un nouveau code vestimentaire qui oblige les femmes à porter un burkini ou un maillot de bain qui couvre tout le corps sur les plages et piscines publiques, afin de défendre “l’intérêt public”. Les syriennes et les touristes doivent aussi porter une robe en dehors de la zone de baignade, qui couvre leurs épaules et leurs chevilles, et éviter les vêtements moulants ou transparents. Ces mesures ne concernent que les stations balnéaires. Bien qu’aucune sanction n’ait été annoncée, le ministre du Tourisme a déclaré sur les réseaux sociaux que des surveillant·es sur les plages veilleront au respect des consignes. JAPON — La Diète nationale japonaise a adopté une révision de la loi fondamentale sur le sport de 2011 pour que le gouvernement national et les autorités locales prennent des mesures pour protéger les athlètes contre les abus physiques, verbaux ou sexuels. Selon l’article 29, les athlètes ne doivent pas être soumis·es à la violence, à des actes verbaux ou physiques basés sur des relations hiérarchiques ou à des actes sexuels verbaux ou physiques, y compris les images explicites prises ou dévoilées sans consentement ou le harcèlement en ligne. Le pays, qui a accueilli les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo pendant la pandémie, avait été sommé par le Comité international olympique de mettre fin aux abus et au harcèlement dans le sport japonais après le rapport de plusieurs cas d’abus dénoncés par Human Rights Watch. ![]() À propos de nousImpact est une newsletter hebdomadaire dédiée aux droits des femmes et des minorités de genre dans le monde entier. Vous aimez la newsletter ? 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