11 novembre 2020 Bienvenue à la newsletter Les Glorieuses. Chaque mercredi, vous recevez une analyse féministe de l’actualité et des liens vers des articles inspirants et des événements qu’on soutient. Si on vous a transféré cet email, vous pouvez vous inscrire – gratuitement – ici et nous contacter à [email protected]. Nous avons dédié les deux dernières newsletters à la Merci et bonne journée ! Les Glorieuses. Cette semaine, j’ai l’honneur de vous proposer une retranscription de l’échange que j’ai eu avec Camille Froidevaux-Metterie au Club des Glorieuses. C’est très émouvant pour moi car elle a été la première personne à m’envoyer un message au tout début de la newsletter, afin qu’on se rencontre, à un moment où personne ne faisait attention à cette newsletter. Je me rappelle ma nervosité à l’idée de la voir ; je ne savais pas ce que j’allais pouvoir lui raconter. Cela faisait des années qu’elle travaillait sur ces questions, et je l’admirais énormément (et je l’admire toujours d’ailleurs), et elle est la première grande figure du féminisme que j’ai Rebecca Amsellem Le premier thème qu’on va aborder est la réappropriation du corps. Dans son livre Le Corps des femmes : la bataille de l’intime, elle aborde la réappropriation du corps des femmes par elles-mêmes, et elle parle de tournant génital du féminisme (j’adore l’expression) grâce au mouvement #MeToo. Ça fait écho à un élément dont elle a parlé plus récemment, lors du confinement, le temps d’une tribune qu’elle a publiée dans Libération, dans laquelle elle mentionne un aspect positif du confinement. Elle dit que « pour la première fois, les femmes sont complètement débarrassées du regard extérieur et de ce que cela implique sur leur apparence : plus de talons, plus de soutiens-gorge, plus de maquillage, plus de couleur pour masquer les cheveux gris… les femmes font enfin ce qu’« elles veulent de leur corps ». Je me demande si le confinement a permis une étape supplémentaire après #MeToo : est-ce qu’il s’agit d’un second tournant génital du féminisme ? Camille Froidevaux-Metterie Le tournant génital du féminisme est en fait antérieur à #MeToo qui n’en est qu’une étape, particulièrement intense, mais une étape parmi d’autres. Je date le commencement de ce tournant génital du début des années 2010 : on a alors vu apparaître dans la sphère militante une nouvelle Rebecca Amsellem C’était peut-être nécessaire d’avoir ce temps de masculinisation du corps des femmes pour pouvoir, par la suite, se le réapproprier ? Camille Froidevaux-Metterie Oui je pense que tu as raison, même s’il ne s’agit pas tant de masculinisation que de neutralisation et de déconstruction. Nous avons eu besoin d’un certain nombre d’étapes, à la fois militantes et théoriques, notamment les études de genre et les études queer. Elles sont cruciales car, en pensant la déconstruction de la binarité sexuée et genrée, elles ont permis aux féministes hétéros et cis de questionner leur rapport à leur propre corps. Il a d’abord fallu s’affranchir du carcan de la corporéité féminine « traditionnelle », caractérisé par l’assignation à la maternité et à l’hétérosexualité obligatoires (féminisme des années 1970), pour pouvoir ensuite déconstruire les mécanismes patriarcaux qui la perpétuent (féminisme des années 1990), puis entreprendre de faire du corps le lieu même de l’émancipation. C’est ce qu’il se passe aujourd’hui de manière assez enthousiasmante. Collage par moi-même. Rebecca Amsellem Tu penses qu’aujourd’hui le tournant génital est une question de génération, puisque tu parles de la jeune génération qui s’est réapproprié ce sujet ? Camille Froidevaux-Metterie Oui, c’est très évident. Il n’y a pas que les plus jeunes qui s’intéressent à ces sujets corporels, d’autres le font depuis un moment, mais cette dimension massive est inédite. L’effervescence dans laquelle nous sommes désormais donne le sentiment que cela ne s’arrêtera jamais. Chaque mois, un nouveau sujet est investi, un nouveau combat s’enclenche… Il y a quelque chose d’irrésistible qui est en train de se passer, on le doit, je pense, à la jeune génération. Rebecca Amsellem Justement mettons les pieds dans le plat et parlons des deux polémiques qui ont fait surface ces deux dernières semaines sur les tenues des femmes et des filles. J’ai envie de parler à la fois de la mobilisation du lundi 14 septembre, des objectifs de la mobilisation ainsi que de ce qu’elle a permis de faire, mais j’ai également envie de parler du film Mignonnes de Maïmouna Doucouré qui traite de l’hypersexualisation du corps des femmes : je pense que ces sujets se recoupent et rejoignent également une troisième polémique qui concerne une députée de LREM qui est sortie de la salle car elle ne supportait pas qu’une syndicaliste, qu’elle avait pourtant invitée, porte le voile. Camille Froidevaux-Metterie D’abord je l’ai vécu personnellement car j’ai une fille de 14 ans qui est au collège. Elle a participé à la journée, comme beaucoup de ses copines, elle a fait le choix de se présenter en crop top et en jean. Sa Principale l’a attrapée au passage, elle lui a dit que sa tenue était inappropriée et qu’il ne fallait pas qu’on voie son nombril au collège. Ma fille lui a demandé quel était le problème avec son nombril, et la Principale lui a rétorqué que si elle n’arrêtait pas elle allait appeler ses parents. Ce à quoi ma fille a répondu: « Oui appelez ma mère ! Elle sera ravie d’en discuter avec vous ! » Cela m’a amusé et cela m’a fait réfléchir, j’ai écrit une tribune dans Libération dédiée au « Nombril de Rose » (Rose étant ma fille) et lancé une série de tweets appelée « le nombril des filles », pour relayer les différents textes et réactions. Rebecca Amsellem Dans ton livre, tu fais référence aux seins en disant et je me permets de te citer : « Les seins condensent cette injonction enracinée de la disponibilité corporelle. Ils doivent être suffisamment visibles pour remplir leur rôle d’appât sexuel mais pas trop, pour demeurer les objets privés de ceux à qui ils sont destinés. » Cette phrase est parfaite car on comprend tout, tout de suite. Quand tu parles des jeunes filles qui commencent à avoir des seins, peu importe si elles ont des gros seins ou des petits seins, tout d’un coup elles commencent à être sexualisées à un âge où elles n’y ont pas forcément pensé. Comment en est-on arrivé à un moment où les seins sont sexualisés ? Est-ce que ça a toujours été le cas ? Est-ce que ce sera toujours le cas, est-ce qu’il faut qu’on fasse avec ? Camille Froidevaux-Metterie Il y a toujours eu deux poitrines, la bonne et la mauvaise. La bonne, c’est la poitrine allaitante, celle qui nourrit son enfant mais aussi la population, d’où ces allégories des valeurs républicaines représentées par des femmes aux seins nus. Et puis il y a la mauvaise, la poitrine aguicheuse, provocante, excitante ; c’est Ève la tentatrice. Rebecca Amsellem C’est vrai que c’est ce à quoi j’ai pensé en regardant la couverture de ton livre. Ce que tu m’as dit me fait penser à une anecdote : j’ai toujours pensé qu’elle était vraie mais il s’avère qu’elle est fausse. Il s’agit du mythe sur les coupes de champagne. La légende disait que la coupe avait été modelée au sein de Marie-Antoinette et j’ai appris que c’était complètement faux. Mais juste l’idée que ça perdure dans l’imaginaire collectif, je trouve ça vraiment inhérent. Je voulais qu’on revienne sur un autre point (ça va peut-être t’énerver, en tout cas moi ça m’énerve) qui est le super sondage paru hier. J’ai appris qu’il avait été créé par l’IFOP qui ensuite a essayé de le vendre aux médias. Et bizarrement le seul média qui a accepté de le publier était Marianne. L’objet de ce sondage était de demander ce que les gens pensaient de certains vêtements portés par des jeunes filles. Le sondage m’a choqué dans son intégralité, mais à l’intérieur, il y a une chose qui m’a encore plus choquée, et c’était la première question sur le no-bra, et le fait qu’on devrait interdire aux jeunes filles, dont on parle d’enfants, de ne pas porter de soutien-gorge car on pourrait voir se dessiner leurs tétons. Ce que je me suis imaginée à ce moment c’est tous les mecs dans leur réunion à l’IFOP qui ont pensé que c’était une bonne idée d’interroger les Français sur si oui ou non c’était tolérable pour une enfant de porter tel ou tel vêtement mais surtout tel ou tel soutien-gorge ! Et j’imagine que ça n’a pas toujours été le cas pour des jeunes filles de porter un soutien-gorge. Camille Froidevaux-Metterie Ça m’a inspiré deux choses. La première, c’est que l’obsession de la sexualisation du corps des filles dit quelque chose de l’endroit où se pose le regard de la société, celui des marques, des annonceurs, des journalistes. C’est un regard qui redouble la vision prédatrice des hommes. Ce qui pose problème dans cette affaire, c’est de supposer qu’en montrant un peu de leur ventre ou de leurs épaules, les filles vont perturber les garçons qui ne vont pas pouvoir se concentrer en cours, face à cette chair « offerte ». Cela perpétue un stéréotype que je trouve vraiment dommageable, celui qui postule que le désir des garçons est irrépressible, qu’il s’agit d’un désir animal qu’ils sont incapables de maîtriser. Cela perpétue également la culture du viol et cette idée que les filles sont toujours responsables de ce qui leur arrive et notamment des agressions qu’elles subissent. Rebecca Amsellem Je ne sais pas si t’as vu le communiqué de presse de l’IFOP qui voulait justifier à la fois le sondage et les pictogrammes. La personne qui a communiqué a précisé que ces images étaient bien puisqu’elles avaient toujours été utilisées pour exprimer ce type de chose : il n’y avait donc aucune raison de les changer : aucune excuse, ni sur le sujet ni sur la forme du sondage. Camille Froidevaux-Metterie Je ne l’ai pas vu passer. En revanche, l’autre point que tu soulevais sur la visibilité des seins et des tétons et sur la question du no-bra est très importante. Quand j’ai commencé mon enquête, je pensais que le no-bra était une revendication de jeunes filles qui pouvaient se permettre de ne pas porter de soutien-gorge car leurs seins étaient suffisamment hauts et petits. J’ai découvert que c’est une aspiration qui est largement partagée et qui s’est d’ailleurs étendue pendant le confinement. Je n’ai pas répondu à ta question directement tout à l’heure mais c’est vrai que le confinement représente un moment inouï lors duquel les femmes ont pu développer un rapport à leur propre corps libéré des regards. Je pense que, pour certaines, le confinement a pu provoquer comme une révélation : elles se sont rendu compte qu’elles pouvaient vivre sans soutien-gorge. Quand il a fallu retourner dans l’espace public, pour aller travailler, cela a sans doute été moins facile. Mais cela a tout de même déclenché quelque chose. Rebecca Amsellem Je me permets de partager ces deux choses après ça. La première est très personnelle : j’ai arrêté de porter des soutiens-gorge pendant le confinement et je n’en ai pas remis depuis. Mais j’ai surtout commencé à courir sans soutien-gorge et c’est incroyable, parce qu’on nous vend un certain nombre de brassières qui nous plaquent les seins, ce qui nous fait assez mal d’ailleurs, et je me suis rendu compte qu’on pouvait courir en ayant de la poitrine, car le corps suit le mouvement. Camille Froidevaux-Metterie Ce qui est paradoxal, j’allais dire amusant, mais en fait ce n’est pas très drôle, c’est que le soutien-gorge a été conçu à la fin du xixe siècle pour libérer les femmes du corset. Il a joué ce rôle libérateur un certain temps, jusqu’à ce que, dans les années 1990, on invente le push-up. Ce sont ces soutiens-gorge coqués et rembourrés qui entraînent une recorsetisation des soutiens-gorge. Ils sont devenus un outil de formatage des seins qui doivent être suffisamment visibles pour satisfaire les regards et jouer leur rôle d’appât. Or, qui dit visible dit gros, d’où la nécessité des soutiens-gorges rembourrés. Dans le même temps, ces soutiens-gorge uniformisent les seins et invisibilisent les tétons. Rebecca Amsellem Pour terminer cette partie sur la réappropriation du corps on a une question de Louison qui nous dit : « J’ai toujours eu un problème avec l’injonction à l’épilation féminine car j’associe un corps sans poil à un corps d’enfant. Sauriez-vous pourquoi et comment les poils sont devenus un symbole de l’oppression patriarcale et du paternalisme ?». Camille Froidevaux-Metterie Je ne pourrais pas le dater précisément mais ce que je peux dire, c’est qu’il n’y a pas un centimètre cube (j’insiste sur le mot cube qui renvoie à l’idée du volume) du corps des femmes qui échappe à une injonction esthétique. Nous avons, hélas, hérité du cumul des injonctions esthétiques telles qu’elles ont été inventées au cours de l’histoire jusqu’aujourd’hui. Je ne suis pas spécialiste de la question de l’épilation, mais j’imagine que l’injonction au lisse date du moment où les jupes des femmes ont commencé à remonter, c’est-à-dire à partir des années 1960. Le modèle esthétique qui s’est imposé est celui d’un corps mince, jeune et lisse. Le prototype de cet idéal est la poupée Barbie. Rebecca Amsellem Je suis complètement d’accord avec toi, je pense que c’est une condition sine qua non si on veut avancer, et finalement, le féminisme c’est ça, c’est une doctrine qui se bat pour que les femmes aient le choix de faire ce qu’elles veulent, il n’est pas question d’imposer ou de créer une nouvelle injonction. Camille Froidevaux-Metterie Oui, je pense. Je crois qu’il s’agit d’une étape essentielle. Le corps des femmes est, dans sa capacité maternelle et sexuelle, le socle de la société patriarcale (je rappelle que c’est l’enfermement des femmes dans cette condition qui a permis, siècle après siècle, de maintenir les hommes dans des positions de pouvoirs et de domination). Réinvestir l’intime, c’est tenter de déboulonner le socle de la société patriarcale, ni plus ni moins ! Quand on aura réussi à se réapproprier cette dimension intime, notamment sexuelle, on aura renversé ce qui permettait au système patriarcal de se perpétuer. C’était le projet des féministes des années soixante-dix mais il nous a fallu une cinquantaine d’années pour nous en ressaisir. La révolution ne se fera certainement pas en un jour, mais j’ai tendance à penser que le processus enclenché est assez irrésistible (même si, trop régulièrement, certains événements nous indiquent qu’il faut toujours rester vigilantes). Rebecca Amsellem Justement je voulais parler des outils qui nous permettent de passer à l’action. Camille Froidevaux-Metterie Il ne s’agit pas de s’arrêter de siéger dans les assemblées : si les quelques femmes qui siègent dans nos assemblées de pouvoir partaient, ça serait dramatique ! Il s’agit de quitter la salle quand la tribune est composée exclusivement d’hommes ou lorsque des propos sexistes sont publiquement tenus. Cela m’est arrivé, à l’université, lors d’une réunion de mon département, quand un professeur a tenu des propos sexistes à l’égard d’une jeune maîtresse de conférences, je me suis levée, je lui ai dit ce que je pensais de son comportement et je suis sortie, pour signifier de la façon la plus marquante possible que ce n’était pas possible de tenir des propos pareils. Ce qu’il faut tenter d’obtenir en revanche, c’est que les femmes soient de plus en plus nombreuses dans les assemblées. On sait que c’est seulement à partir d’un ratio d’un tiers que les femmes peuvent commencer à peser sur les décisions. Rebecca Amsellem Tu ne te dis pas qu’en fait, ça fait des années qu’on essaie d’infiltrer les partis politiques et de leur insuffler des idées féministes, notamment les partis de gauche, en disant qu’effectivement ça pourrait être bénéfique pour leur programme, et on voit qu’il y a une appropriation des idées mais c’est beaucoup de blabla. Par exemple, tout le monde est contre les inégalités salariales mais quand il est question de mettre une amende pour pénaliser les patrons qui payent plus leurs salariés hommes que les femmes, soudainement, il n’y a plus personne. Est-ce qu’on doit continuer d’essayer d’infiltrer les partis existants ou on fait comme le parti écologiste : on crée notre propre parti ? Camille Froidevaux-Metterie Je suis bien d’accord, et je te rejoins hélas dans ce désespoir vis-à-vis d’une certaine gauche qui n’a pas tenu ses promesses sur ce sujet. On voit bien qu’à gauche, il y a un grand flottement généralisé, une grande dispersion. On ne voit pas qui va pouvoir faire renaître l’espoir, quel projet remobilisera les énergies. Rebecca Amsellem Je te propose, pour conclure, de te projeter dans une utopie féministe : je ne vais pas le cacher, c’est ma partie préférée. La révolution est faite, probablement par la génération de ta fille, des filles qui se battent pour le Camille Froidevaux-Metterie Je la vois comme une société dans laquelle les individus ne se définissent plus par aucune assignation genrée, les caractéristiques sexuées seraient toutes égales et toutes indifférentes, d’une certaine façon. On se serait totalement extirpés du cadre binaire, toutes les options sexuées et genrées seraient légitimes. Aujourd’hui, je travaille sur la notion de « singularité sexuée », car la difficulté pour une philosophe féministe, c’est de penser les caractères sexués, les seins par exemple, sans tomber dans le piège du différentialisme et de l’essentialisme, c’est-à-dire sans réduire ni ramener les femmes à leur corps. Une société féministe serait pour moi une société dans laquelle les modalités de nos vies incarnées seraient totalement indifférentes et invisibilisées. Chacun.e vivrait sa propre singularité sexuée, avec ce qu’elle implique de fluidité et de variabilité. Rebecca Amsellem Merci infiniment Camille. Cela nous a permis de comprendre davantage pourquoi on a ce rapport à notre corps aujourd’hui et à rêver un petit peu à demain. L’agenda Pour son prochain rendez-vous, le jeudi 26 novembre, le Club vous invite à une conférence en ligne avec Audrey Célestine, l’autrice de « Des vies de combat – Femmes, noires et libres », publié aux Editions L’Iconoclaste, et avec l’actrice Aïssa Maïga qui en signe la préface. La conférence portera sur les utopies féministes et se tiendra de 19h à 20h sur Zoom ou sur Meet. Elle sera animée par Rebecca Amsellem. Pour vous inscrire, rdv ici La revue de presse « Même si mon conjoint en a fait plus, l’essentiel m’est tombé sur le dos » : comment le reconfinement risque de creuser les inégalités de genre. Marie Charrel décrit les risques liés à la récession économique sur la situation économique des femmes. « Je ne sais pas vous, mais moi, ça ne va pas. » Dans la newsletter Les Petites Glo, Chloé Thibaud s’intéresse à la santé mentale des ados en ce moment. Dans la newsletter « Plumes with attitude », Benjamin Perrin a rencontré Li Jin, chercheuse et entrepreneuse, et spécialiste de la « passion economy ». C’est passionnant (désolée, j’étais obligée). L’entrepreneuse culinaire Chrissy Teigen a récemment fait une fausse couche. Elle en a parlé publiquement sur ses réseaux sociaux, aidant probablement des milliers de femmes et d’hommes qui n’osent pas face au tabou dans notre société. Elle a raconté son expérience sur Medium (en anglais). Et si l’amitié (et non le mariage) était le centre de nos vies ? Sur The Atlantic. Cet article me fait penser à cette newsletter écrite après un été passé avec Eva et le premier livre de Dolly Alderton. Trump a perdu, on est contente. Très contente. Kamala Harris est Vice-Présidente. On est contente. Très contente. Mais l’élection de Biden n’est pas une victoire pour tout le monde, notamment les travailleuses du sexe. Lire également l’analyse d’Alexandria Ocasio-Cortez sur l’élection de Biden dans le New York Times. La salle d’accouchement va-t-elle devenir une zone de non-droit ? Depuis la pandémie, les droits des femmes y sont bafoués (il faut avouer que ce n’était pas terrible avant non plus). La pandémie a aggravé les conditions de vie de nombre de travailleurs et travailleuses. Et c’est particulièrement le cas pour les travailleurSEs du sexe. On peut les soutenir ici. On ne pose pas que des questions, on donne aussi des réponses. Pour la première enquête de la verticale « économie » des Glorieuses, Anne-Dominique Correa a découvert le secret islandais pour arriver à l’égalité salariale. On peut la lire ici. // On recrute // Dans le cadre du lancement de la verticale « Politique » des Glorieuses, nous sommes à la recherche d’une rédactrice en cheffe / rédacteur en chef en temps plein. La fiche de poste est à consulter ici. Le mug Histoire de donner la couleur pendant vos réunions Zoom, on propose ce mug pour faire passer tranquillement ses messages sans hausser les sourcils. Prix : 15 euros. Nombre d’exemplaires limité. On peut l’acheter ici. La verticale « économie » des Glorieuses On ne pose pas que des questions, on donne aussi des réponses. Pour la première enquête de la verticale « économie » des Glorieuses, Anne-Dominique Correa a découvert le secret islandais pour arriver à l’égalité salariale. On peut la lire ici. |
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