Et si on parlait – vraiment – des femmes en cours d’Histoire ?
Alors que je passais les fêtes de Noël en famille, j’en ai profité pour poser cette question à mes petits cousins…
Alors que je passais les fêtes de Noël en famille, j’en ai profité pour poser cette question à mes petits cousins…
Ne pas l’agacer. Ne pas l’agacer, ne pas le frustrer ou le contrarier, sinon il va s’énerver. Et s’il s’énerve, il haussera le ton…
“J’suis pas une vraie féministe, j’écoute du Orelsan“. Je suis tombée sur ce tweet quand le nouvel album du rappeur (Civilisation) est sorti le 19 novembre. Sur les réseaux sociaux, les posts se sont multipliés pour débattre de sa misogynie, faisant ressurgir une (grosse) polémique qui date de 2009.
Un jour, lorsque j’étais au lycée en cours de philo (ma matière préférée <3), la prof nous a parlé de l’école fondée par Aristote à Athènes en -335 avant notre ère : l’école péripatéticienne.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours dessiné des pénis. Au collège, sur les pages de mes cahiers, pendant que je m’ennuyais en cours de maths ; dans les agendas de mes copines, pour les emmerder ; sur les tableaux noirs du lycée, pour les amuser ; et même après avoir fini mes études, sur une vitre embuée ou un pare-brise enneigé.
Imaginez… une classe où les filles auraient droit à tous les privilèges. Quand la prof poserait une question, elle n’interrogerait qu’elles.
J’ai le cheveu fin, plat, ni lisse ni bouclé. Parfois gras, parfois sec, le cheveu qui ne sait pas ce qu’il veut. Alors autant vous dire que ma passion pour Laetitia Ky a été immédiate.
Dans Un fabuleux destin, premier roman de Sarah Watson, la créatrice de la célèbre série The Bold type, quatre amies se lancent dans leur premier combat politique afin d’empêcher la démolition imminente du parc municipal où elles se sont rencontrées quand elles avaient cinq ans.
C’est aussi simple et douloureux que ça : pendant que nous reprenons le chemin du collège, du lycée, de l’université, du conservatoire, de la salle de sport, du bureau, elles sont enfermées chez elles, privées d’éducation, de leurs loisirs et de leurs passions.
En mai, quand les beaux jours sont enfin revenus, cette pensée m’est immédiatement apparue :“Je déclare la saison du complexe des jambes moches OUVERTE !” . Depuis que j’ai dix ans environ, montrer cette partie de mon corps est problématique.