Chères lectrices, chers lecteurs, Je vous remercie de m’avoir accompagnée une année de plus en lisant chaque semaine – ou presque – cette newsletter. Merci pour vos retours, vos commentaires, vos recommandations – ils me sont Voici un best of des newsletters que j’ai préféré écrire / éditer / publier cette année. L’entretien de l’essayiste Lauren Malka « Surveiller son assiette, contrôler ses désirs» (achetez son livre !). En voici un extrait : « Les femmes doivent être grosses et minces à la fois. Ce n’est pas une simple préférence esthétique qui varie d’une période, d’une civilisation ou d’un homme à l’autre. C’est une double exigence contradictoire et simultanée qui pèse sur leur destin et dont la formulation s’apparente à ce que George Orwell appelle la “double pensée”. » L’interview de la réalisatrice du film Il reste encore demain, Paola Cortellesi : « On a soulevé le couvercle, c’est tout ». Un extrait de l’entretien : « Les femmes ont été élevées dans un état de subordination. Et même lorsque la loi vous dit que L’échange avec la photographe Debi Cornwall : « La performance du pouvoir » . Elle y dit par exemple : « Il est important de se demander ce que nous avons en commun, et c’est une question radicale de nos jours, alors que nous sommes dans nos camps polarisés, diabolisant l’autre, parfois pour de très bonnes raisons. » Celui avec la romancière Lauren Groff, « Je m’engage pour la joie » . Avec cette phrase géniale : « Maybe being a bitch is a good thing. You never see a man worried about being a bitch. » (La traduction en français est dans la newsletter.) Et celui avec la chercheuse Jennifer Tamas, « Le silence est intimement différent de l’absence de bruit ». Son propos est une note d’espoir dans une société : « L’égalité, c’est essayer de construire des dialogues avec un sens de la nuance, d’écoute. » J’ai adoré publier ce texte de Carol Gilligan, La Silenciation des filles, sur la manière dont les adolescentes apprennent tôt à réprimer leurs idées, leurs opinions, leurs pensées. Pour vivre, pour survivre, les filles font un marché avec le patriarcat : elles se taisent et en échange elles réussissent. Évidemment, c’est un mauvais marché. Quand j’ai lu le texte ci-après pour la première fois, j’ai pleuré. De soulagement, de joie, de « je ne suis pas seule ». J’ai pleuré parce qu’il mettait des mots sur des interrogations que j’avais depuis si longtemps, « pourquoi je doute tant ? », « pourquoi je passe ma vie à Et j’ai écrit ces textes pour essayer de vous partager la manière dont je vois notre société aujourd’hui : celui-ci sur notre obsession de devenir la meilleure version de nous-même, celui-là sur Loana Petrucciani et Monica Lewinsky dont une lecture nouvelle des actes nous permet de faire notre mea culpa collectif. Dans cette newsletter, je parle de notre besoin répété de faire sens de ce qui ne le fait pas, et dans celle-là j’essaie de comprendre le lien entre l’évolution de notre rapport aux faits (ne sont-ils pas tous devenus des opinions ?) et celui de notre confiance en la démocratie et ses institutions. Merci encore de me lire, je vous souhaite un joyeux Noël, un beau hanoukka et de très belles fêtes de fin d’année, on se retrouve en janvier. Rebecca (pour me suivre sur Instagram, c’est là et sur Linkedin c’est ici) Collage réalisé par Papiers Collés Des choses que je recommande Aujourd’hui sort au cinéma une très belle comédie romantique, réalisée par mon ami Victor Rodenbach. Le film s’appelle Le Beau Rôle, c’est avec William Lebghil, Vimala Pons, Jérémie Laheurte et voici le pitch : « Depuis des années, Henri et Nora partagent tout : ils s’aiment et elle met en scène les pièces dans lesquelles il joue. Quand Henri décroche pour la première fois un rôle au cinéma, la création de leur nouveau spectacle prend l’eau et leur couple explose. Est-il possible de s’aimer sans s’appartenir complètement ? » Je vous conseille fortement d’y aller si vous aimez l’amour. C’est dans tous les cinémas 🙂 « Je n’ai jamais eu 12 ans. On m’a toujours dit que j’étais un adulte, dans un corps d’enfant ». Écoutez Adèle Haenel au micro de Sonia Devillers sur France Inter. Les dessins de la journaliste judiciaire Marion Dubreuil sur Instagram, qui a notamment suivi le procès de Mazan. Des collages – j’ai mis des cartes postales (15 euros) des collages que vous voyez ici, des éditions limitées (à partir de 50 euros) et des originaux en ligne. La newsletter d’Impact écrite par Megan Clement et envoyée lundi dernier : c’est une sorte de très jolie et très politique lettre de remerciement à Gisèle Pelicot. Une nouvelle personnelle – Je suis heureuse d’avoir été élue présidente de l’association Femtech France. Juliette Mauro reste porte-parole de l’association et devient directrice de l’Alliance pour le financement de la Femtech et Delphine Moulu reste directrice générale de l’association. La santé des femmes est un enjeu Si vous avez quelque chose à me recommander, une recette de cuisine, un endroit pour aller faire un jogging, un livre à lire, nʼimporte quoi : je suis preneuse, il suffit de répondre à cet email ! Coup de projecteur sur Matrona Akiso, une des lauréates du 15ème Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 62 % des personnes nouvellement infectées par le VIH en Afrique subsaharienne sont des femmes. La raison est simple : les femmes et les jeunes filles sont, d’un point de vue biologique, particulièrement vulnérables à l’infection. C’est pourquoi la chercheuse en immunologie Matrona Akiso a décidé de consacrer son doctorat au développement d’un vaccin contre le VIH spécifique pour les femmes. Comment ? En essayant de comprendre l’interaction du virus VIH avec la muqueuse génitale féminine, principal point de contact avec le VIH. « J’ajoute des particules virales à des sécrétions de mucus fraîches prélevées sur des femmes adultes et je mesure la vitesse à laquelle le virus se déplace » précise Matrona Akiso. Ainsi, elle peut évaluer les effets des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone) sur la mobilité du virus. Matrona Akiso est une des 30 chercheuses africaines prometteuses récompensées par le 15ème Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. « Les défis qui attendent le Ceci est un message proposé par le programme L’ORÉAL-UNESCO POUR LES FEMMES ET LA SCIENCE Cérémonie du 15ème Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science ayant eu lieu à Cotonou, Bénin, le 10 décembre dernier.
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