Cette newsletter vous a été transférée ? Si vous souhaitez vous inscrire, c’est ici ! Une année dédiée à prendre soin de sa santé mentale. Jeudi 22 décembre 2022 Désirer, c’est s’accepter.“J’ai toujours eu du mal à être ouverte sur le fait que j’aime les femmes. J’ai grandi avec beaucoup de honte, en me disant que ce n’était pas normal, que ce n’était pas humain”. Dans la nouvelle série de la BBC “Planet sex”, la célèbre mannequin et actrice Cara Delevingne, se confie sur ses difficultés à accepter sa pansexualité, c’est-à-dire son attirance pour une personne, quel que soit son sexe ou son identité de genre. Vous n’avez qu’une minute pour lire cette newsletter ? Zappez la lecture et prenez dix secondes pour regarder ces nuages. “Ce qui fait que l’on a honte et que l’on est mal à l’aise par rapport à notre sexualité, ce sont les parallèles que nous faisons de ce que nous sommes en train de vivre avec ce qui pourrait être jugeable par la société” explique la psychanalyste, psychothérapeute et sexologue Catherine Blanc, interviewée par la newsletter les Petites Glo. Un reste de mœurs puritains qui ont fait notre société, de croyances sur ce qui serait “normal” ou “pas normal”, et qui peuvent bloquer certaines envies ou nous empêcher d’explorer tranquillement notre sexualité. Ce reste se traduit en remarques. “Il ne faut jamais coucher le premier soir”. “Il faut faire l’amour au moins trois Et la première idée reçue, c’est celle-ci : les femmes sont des objets désirés et non des actrices désirantes. “Dans notre société patriarcale et en particulier dans les relations hétérosexuelles, les femmes apprennent très tôt à être des objets de désir et non comme des sujets désirants” raconte Rebecca Amsellem (éditrice de cette newsletter! hello Rebecca!) au sein de son documentaire – podcast La Méthode. “A travers des mises en garde comme “ne mets pas de crop top à l’école” ou encore “ne rentre pas tard toute seule” mais aussi à travers l’expérience de regards lubriques et de gestes que les hommes s’autorisent. De la même manière, les hommes apprennent très tôt à se comporter comme des objets désirants avec des pulsions à assouvir.” Le désir hétérosexuel des femmes d’être belles pour plaire aux hommes, illustre un besoin de validation, renforçant la domination masculine. “L’illustration criante du modelage de nos désirs par le patriarcat, c’est encore le fantasme La seconde étape, c’est le consentement. “Assumer pleinement c’est à la fois savoir dire oui et non” précise Catherine Blanc. La notion de consentement est centrale et nécessite une communication la plus claire possible. Elle permet de s’ajuster, de se comprendre et d’éviter les malentendus. Partager son consentement, c’est en premier lieu se connaître soi-même pour « On vous met dans une boîte et on vous dit d’être d’une certaine manière », dit Cara Delevingne. « Et je détestais ça parce que ce n’était pas une forme dans laquelle je me reconnaissais. » Pour Cara Delevingne, l’acceptation de ses désirs et de sa sexualité est fondamentale dans le chemin pour se connaître elle-même. « Je fais la corrélation avec les moments de dépression massive et suicidaires de ma vie parce que j’avais tellement honte d’être [pansexuelle]. Mais en réalité, c’était la part de moi que j’aime et accepte le plus ». Dans le podcast La Méthode, Rebecca Amsellem prononce cette phrase : “Désirer, c’est s’apprêter à changer le cours des choses”. C’est cela. Car apprendre à connaître ses désirs, à révéler son désir, permet bien autre chose qu’une sexualité épanouie. Désirer, c’est s’accepter. Trois questions à Mayia AlleaumeMayia Alleaum, passionnée de beauté, de spiritualité et de lithographie, est la fondatrice de Santara Holistic. Comment ça va? Je suis quelqu’un de naturellement positive. J’aime vivre au présent. Je me lève tous les matins en me disant que c’est une nouvelle opportunité, que l’on a de la chance d’être vivant. En ce moment aussi, j’ai beaucoup partagé avec de nombreuses femmes et cela fait du bien de ressentir cette sororité. Je développe mes passions et cela me rend très heureuse. Qu’aimes-tu faire quand tu n’as pas le moral? J’ai des coups de blues lorsque je m’occupe des autres et que je Quel était ton rêve quand tu étais enfant? J’en avais plein. Au départ, je souhaitais devenir cosmonaute pour aller visiter l’espace mais je me suis rendue compte que je ne supportais pas d’être enfermée. Ma passion, c’est la nature, je voulais travailler avec les animaux. J’aimais beaucoup aussi donner des spectacles. J’ai d’ailleurs fait des formations de danse, de chant et de théâtre. Mon rêve était de Le mental fitness des Petites Glo Comment ne pas se laisser submerger par des émotions désagréables ? Il existe une solution : la visualisation mentale. Elle consiste à visualiser un moment agréable que l’on a vécu et reproduire l’émotion positive ressentie à ce moment-là. On recommande vivement…1. Le podcast Entre nos lèvres
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