« L’optimisme est la foi qui mène à la réalisation. Rien ne peut se faire sans l’espoir et la confiance ». Vous aimez ? Vous partagez ? 🙏 Si on vous a transféré cette newsletter, vous pouvez vous abonner ici pour la recevoir tous les mercredis (ou presque). Objectif 3000 euros avant le 20 décembre (YOUHOU – nous en sommes à 1225 euros). Merci à toutes les personnes qui ont contribué <3 Les newsletters de Gloria Media sont financées, en partie, par des entreprises et des fondations engagées pour les femmes. Nous avons aussi besoin de votre soutien. Si vous aimez lire la newsletter Les Glorieuses vous pouvez considérer de faire un don ici ou vous offrir quelque chose de notre boutique là (cela fait un merveilleux cadeaux de fin d’années à vos 6 nièces et vos 34 collègues). Si vous voulez plutôt lire la newsletter sur le site web, c’est ici https://lesglorieuses.fr/desirs-liberte/ Pas de désirs, pas de liberté par Rebecca Amsellem « En grandissant, je n’ai jamais croisé de femme détendue. Vraiment détendue. Pour celles et ceux qui lisent la newsletter depuis quelque temps, vous savez que je ne suis pas une grande fan des théories de développement personnel, mais ces mots écrits par une thérapeute anglaise, Nicola Jane Hobbs m’ont interpellée. Je suis d’accord avec ces mots, j’ai vécu cette expérience. Je n’ai jamais croisé de femme détendue, vraiment détendue. Collage réalisé par mes soins. Les raisons sont évidentes. Un espace public qui n’a pas été pensé par et donc pour des femmes et des jeunes enfants (dont s’occupent encore essentiellement majoritairement les femmes). Un monde du travail sclérosé par des inégalités salariales et une cupidité rétribuant les personnes qui y dédient tout leur temps (temps, que ces mêmes personnes qui s’occupent de ces mêmes enfants, n’ont pas). Un espace privé dans lequel les femmes continuent d’avoir majoritairement une charge domestique et mentale (enfant ou pas). Et quand ce n’est ni l’espace public, ni le monde du travail, ni l’espace privé, ce sont les autres formes d’oppression comme le validisme, le racisme et les normes sociales dans leur ensemble qui enferment les femmes dans un carcan de conventions. « La femme détendue est le moi qu’on nous a appris à cacher et à mépriser – le moi sensuel, curieux, enjoué et épris de plaisir », continue Nicola Jane Hobbs sur Instagram. Par là, je comprends que non seulement les raisons évidentes ont des conséquences sur le bien-être des femmes au quotidien (ça, on n’avait aucun doute) mais qu’en plus elles ont pour incidence d’en venir à mépriser ce qui ressemblerait le plus à une forme de bien-être. C’est Audre Lorde, essayiste, poétesse américaine noire, lesbienne, qui disait : « Nous avons été élevées dans la crainte du oui intérieur, de nos désirs les plus profonds. Car les exigences de nos attentes libérées nous conduisent inévitablement à des actions qui contribueront à mettre nos vies en accord avec nos besoins, nos « La peur de nos désirs les plus profonds les rend suspects, nous maintient dociles, loyales et obéissantes, et nous amène à accepter de nombreuses facettes de notre oppression en tant que femmes », continue Audre Lorde dans son texte. La poétesse décrit la mesure entre la reconnaissance de ces désirs et le chaos des sentiments comme « l’érotisme ». « C’est un sentiment intérieur de satisfaction auquel, une fois que nous l’avons expérimenté, nous savons que nous pouvons y aspirer. » « En contact avec l’érotisme, continue Lorde, je deviens moins disposée à accepter l’impuissance ou ces autres états d’être fournis qui ne me sont pas naturels, comme la résignation, le désespoir, l’effacement de soi, la dépression, le renoncement à soi. » Devenir une femme détendue, c’est devenir une femme libre. Mais pas de liberté sans désir – ou du moins, sans reconnaissance de nos désirs les plus profonds. Des choses que je recommande Pour aller plus loin sur le thème de la politique des désirs, écoutez cet épisode de La Méthode sur le désir (une coproduction Les Glorieuses et Louie Media). Pourquoi ce tableau d’un peintre obscur est-il soudain devenu viral sur les réseaux sociaux ? Information partenaire Comment reconnaître les femmes victimes de violences économiques ? Comment peut-on définir les violences économiques intrafamiliales ? A partir de nos contenus, la Fondation BNP Paribas et BNP Paribas ont réalisé des vidéos pour sensibiliser sur cette question (lien vers Instagram).
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