Les Glorieuses est une newsletter hebdomadaire féministe envoyée depuis 4 ans 🔥 Si on vous a transmis cet email et que vous voulez recevoir les prochaines newsletters, vous pouvez vous inscrire ici ou en envoyant « Je m’inscris » à [email protected]. Je fais partie de ces personnes à qui on raconte sa vie assez facilement. Je n’ai jamais compris pourquoi. Mais il n’empêche, je peux participer à un brunch où je ne connais personne à part, assez vaguement, la personne qui m’a invitée quelques minutes plus tôt dans la rue et une personne va systématiquement venir me raconter sa vie. De A à Z. Cela peut prendre des heures. Chacun·e a « son » histoire et j’adore les écouter. Celles des femmes qui commencent par « Non mais vous ne devinerez jamais ce que ce mec a osé me faire » sont clairement mes préférées. Celles des hommes qui se terminent par « Non, mais laisse tomber, elle était folle » sont celles qui me font perdre le plus mon temps. Que s’était-il passé ? La démocrate était en pleine réunion avec les personnes de sa circonscription lorsque l’une d’entre elles s’est levée, a pris le micro et s’est exclamée qu’il ne nous restait que quelques mois à vivre si nous ne faisions rien contre le réchauffement climatique. La personne a ensuite proposé la solution suivante : « Nous devons commencer à manger des bébés ! Nous n’avons pas assez de temps! … Nous devons nous débarrasser des bébés ! ». La prétendue folie des femmes est sans doute la meilleure excuse historique pour les tenir éloignées du pouvoir, pour les délégitimer. Cette « injure » s’est politisée à la fin du XIXème siècle avec l’essor de ce qu’on considérait être « la nouvelle femme ». Une femme indépendante qui n’avait pas peur de ses émotions. Cette « nouvelle femme » était aussi celle qui voulait voter. J’écrivais il y a quelques temps, qu’un législateur du Massachusetts avait ainsi déclaré, pour répondre aux mouvements des suffragettes, « accordez le suffrage aux femmes, et vous devrez construire des asiles dans chaque pays et établir un tribune de divorce dans chaque ville. Les femmes sont trop nerveuses et hystériques pour un jour être impliquées dans la politique » (Fragiles ou Contagieuses). 1. « En ce qui concerne les mariages hétérosexuels, le mien est sacrément égalitaire. Je suis fier de ça. Et pourtant, en ce qui concerne la cuisine, nous avons bien glissé dans nos rôles pré-définis par la société » (en anglais). 2. Les Hong-Kongaises sont vraiment trop fortes : elles ont fait des tutos coiffure pour manifester anonymement. 3. Vous êtes hétéro ? J’imagine que vous avez remarqué que les mecs bien sont de plus en plus difficiles à trouver. Et bien ça ne va pas s’améliorer. 4. Manifestation de Femen au cimetière du Montparnasse pour dénoncer les féminicides. 5. « En Iran, il y a la mer, c’est vrai. Mais elle a cessé d’exister telle que je la connaissais. » Un très bel article de Lucie Azema. 6. « Il faut voir et non inventer ». C’est de son expérience de journaliste que Colette tire cet impératif réaliste. Ainsi ses écrits transcrivent-ils son époque comme ses expériences intimes et s’attachent à tous les êtres, humains comme animaux. L’émission date mais elle vaut complètement le coup. 7. Mort 8. La peintresse Mary Abbott est morte à 98 ans. 9. Kim Kardashian, Cardi B… Est-ce la fin de la star apolitique ? 10. « Trop moche la vie : riche mais handicapé·e » de Elisa Rojas. // Club des Glorieuses // Rebecca Amsellem sera en conversation avec Marion Seclin le vendredi 18 octobre pour discuter des futurs de l’amour dans une société féministe aux Magasins Généraux (Pantin). Nous offrons 5 invitations (valables avec un·e +1) aux premier·e·s qui répondent à cet e-mail. // Prochain événement du Club des Glorieuses // Il aura |
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