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Le « cruel optimisme » de Lauren Berlant ou la politique des sentiments par Rebecca Amsellem (pour me suivre sur Instagram, c’est là) « L’ascenseur social », « le rêve américain », ou encore « tomber amoureux·sous la pluie », ont un point commun : Lauren Berlant. Ces concepts illustrent la notion de « cruel optimisme ». Celle-ci décrit le sentiment que vous ressentez lorsque vous désirez quelque chose alors qu’il s’agit d’un obstacle à votre propre épanouissement. Lauren Berlant, philosophe américaine qui nous a quitté·e·s il y a quelques jours, a utilisé cette notion pour décrire et comprendre l’avènement d’une politique fondée sur l’émotion. Des politiques publiques sont mises en place pour créer Si vos rêves sont grandioses et la réalité plus proche d’un jour où vous portez une jupe blanche et qu’un camion vient délicatement freiner pour mieux vous éclabousser, c’est politique. Le « cruel optimisme » est la conjugaison d’un rêve magistral, de la mise en place de stratégies concrètes pour y arriver et l’omission inconsciente (ou consciente) qu’il existe des systèmes, des institutions qui empêchent l’avènement de ce rêve. Le « cruel optimisme », Au même titre que Sara Ahmed ou Ann Cvetkovich, Lauren Berlant pourrait être décrite comme une philosophe des émotions. Son travail s’attache à démontrer que ce que nous ressentons est loin d’être singulier et l’intime est fondamentalement politique. À propos du désir, elle dit « il n’y a rien de plus aliénant que de voir ses désirs remis en cause par quelqu’un qui a une théorie ». À propos de l’orientation sexuelle, elle écrit : Au sujet du « cruel optimisme », Lauren Berlant va plus loin et émet l’hypothèse de l’existence d’une théorie de l’affect. Cette théorie, comme le décrit cet article du New Yorker, « permet de comprendre les sensations et les résignations du présent, l’épuisement normalisé qui accompagne la vie dans la nouvelle économie ». Cette théorie permet de comprendre les enjeux politiques derrière l’état de la santé mentale des différentes générations. Celle qui espère une révolution qui Malgré ses théories autant réalistes qu’alarmistes, Lauren Berlant ne cesse d’espérer l’utopie féministe. « Et surtout, je me battrais pour la nécessité de préserver, sans honte, la question exigeante de la révolution elle-même, la question de l’utopie qui ne cesse de se frayer un chemin dans un champ d’aspirations ratées, comme un.e étudiant.e au fond de la salle qui, soudain, violemment, est fatigué.e d’être invisible. » Lauren Berlant est décédée le 28 juin des suites d’un cancer. Elle avait 63 ans. À son propos,
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La revue de presse Dans Le cerveau pense-t-il au masculin?, le psycholinguiste montre les effets néfastes d’une grammaire patriarcale. Avant de s’embrasser, cela vous dit de démanteler le capitalisme ? Sommes-nous condamnées à répéter les mêmes erreurs commises lors de la dernière crise économique qui affectait particulièrement les femmes ? (désolée pour cette longue longue, la traduction c’est un métier) « Est-ce que les personnages féminins peuvent être remplacés par une lampe ? » parlent littérature féministe dans cette vidéo. « Feindre jusqu’au succès » : pourquoi faut-il en finir avec cette injonction toxique ? Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de femme Présidente de la République ? Le fils de John Le Carré raconte comment sa mère a été cruciale au succès de son mère. A Huguette Bello fait basculer La Réunion à gauche. « A ceux qui pensent que c’est un acte de violence de déchirer les pancartes, je considère que des pancartes portant des messages de haine sont déjà un acte de violence et donc ma résistance à cette violence n’est rien de plus que
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Economie par Les Glorieuses “La plupart des personnes en pleine ménopause n’osent pas en parler, car il y a beaucoup d’idées reçues autour de cette période de la vie” dit @deborahgarlick , directrice de @henpickednet : Menopause in the Workplace. ![]() Partagez la newsletter et gagnez des choses Vous aimez lire la newsletter Les Glorieuses ? Vous envisageriez de proposer à votre entourage de s’y inscrire ?
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Le Club des Glorieuses Connaissez vous Feminists in the City ? Ce sont des visites guidées féministes et des Masterclasses ouvertes à toutes et tous. Le jeudi 8 juillet à 19h00, Feminists in the City emmène Les Glorieuses pour une visite guidée insolite dans le 13ème arrondissement de Paris, la visite Street Art & Féminisme ! Feminists Nous découvrirons l’histoire du quartier, du mouvement pour l’égalité entre les genres, et celle de street artistes femmes et/ou féministes. La visite durera environ 1h30. Vous recevrez toutes les informations pratiques une fois votre réservation effectuée, quelques jours avant la visite. Et c’est toujours gratuit pour les membres du Club !
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