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Les espionnes utilisent le patriarcat Être une femme « peut certainement être l’ingrédient secret ». Celle qui prononce ces mots est Kathy, l’une des trois directrices générales du Secret Intelligence Service (SIS), le service de renseignements extérieurs communément appelé MI6, interviewée par la journaliste Helen Warrell pour le Financial Times (le prénom a été changé). « Ça a été un avantage certain pour moi, continue-t-elle, car ces personnes ne vous voient pas venir, […] elles ne s’attendent pas à ce qu’une femme plus jeune leur tombe Être une femme, lorsqu’on est espionne, est un atout. Cet élément de surprise est confirmé par Eliza Manningham-Buller, directrice générale du service britannique de sécurité intérieure aujourd’hui à la retraite qui mentionne des « avantages opérationnels ». Il est si incongru qu’une femme puisse être espionne que l’éventualité même sort du cadre de pensée des interlocuteurs. Elle raconte ainsi qu’un interlocuteur russe s’est vanté de toutes les choses qu’il a faites, loin de penser qu’il révélait des éléments précieux à une espionne. L’enquête Helen Warrell est claire : les La raison est la suivante : ce contre quoi nous luttons dans notre société patriarcale devient un atout dans un monde qui privilégie la duplicité. Rien d’essentialiste à cette affirmation. Les espionnes bénéficient du peu de considération et de légitimité dont elles profitent dans notre société et l’utilisent pour créer un élément de surprise, comme le rapportent Kathy et Eliza Manningham-Buller. « Lorsque vous faites partie d’une culture particulièrement dominée par les hommes, les femmes ont tendance à être sous-estimées et donc perçues comme moins menaçantes », précise la journaliste. Et cela n’a rien de nouveau. L’historienne Claire M. Hubbard-Hall raconte que Aujourd’hui,
*** Un mot de notre partenaire, Bold by Veuve Clicquot, à l’attention de nos lectrices entrepreneuses *** Les femmes représentent moins d’un tiers des personnes ayant créé une entreprise en 2021 en France. 32,3%. Pas grand-chose donc. C’est pour faire augmenter ces statistiques qu’Aurélie Jean, docteure en science et entrepreneuse, a imaginé la Bold Open Data Base pour la Maison Veuve Clicquot, engagée depuis 50 ans pour l’entrepreneuriat féminin. Il s’agit de la première base de données ouverte mondiale qui recense et rend visibles toutes les femmes entrepreneuses de la Quels sont les avantages pour les entrepreneuses ? C’est un outil technologique ouvert et gratuit pour vous donner de la visibilité, ouvrir de nouvelles opportunités, ainsi que comprendre et rendre compte de l’évolution de l’entrepreneuriat féminin dans le monde. En quoi la base sera-t-elle utile pour l’entreprenariat des femmes ? Les chercheurs, les journalistes, les entrepreneurs, mais aussi les investisseurs, pourront trouver les profils qui les intéressent et extraire les informations anonymisées afin de les analyser pour comprendre cet écosystème.
La calendrier de l’avent Pour égayer le mois de décembre, nous vous avons préparé une petite surprise : un calendrier de l’avent avec chaque jour des livres – BEAUCOUP de livres – et des pièces de théâtre à gagner. Pour jouer, c’est ici.
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