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Communiqué de presse Les Glorieuses – Mardi 31 octobre

Plus de 4 femmes sur 10 fera l’expérience de violences économiques dans sa vie selon un sondage IFOP pour Les Glorieuses.

Les violences économiques faites aux femmes sont une réalité alarmante en France en 2023. Selon un sondage réalisé par l’IFOP pour Les Glorieuses, 41% des femmes connaîtront dans leur vie une forme de violence économique conjugale. C’est la première fois qu’une étude de telle ampleur est réalisée sur le sujet. Toute l’étude est accessible ici.

41% des femmes ayant déjà été en couple ont connu au moins une fois une forme de violences économiques
Les violences économiques conjugales se définissent par un contrôle, un appauvrissement ou un manque à gagner qui peuvent aller jusqu’à la dépossession totale des moyens d’autonomie financière des femmes.

16% des femmes ayant déjà été en couple au moins une fois subissent ou ont déjà subi un contrôle de leurs finances par leur partenaire. Les situations évoquées intègrent un vol d’argent (en liquide ou sur le compte bancaire) ou une saisie des revenus, un contrôle des dépenses, un blocage des cartes bancaires ou encore une opposition pure et simple au fait que la femme ait un compte bancaire personnel.

33% des femmes évoquent une situation de violences économiques liées aux dépenses qui impliquent par exemple un conjoint qui ne rembourse pas des frais engagés sur le budget personnel ou des dépenses du conjoint à partir d’un budget pourtant consacré au foyer. Une autre situation notable, pour 16% des femmes interrogées, est l’insistance du partenaire pour que le couple fasse 50/50 sur les dépenses du couple alors qu’il gagne nettement plus.

12% des femmes ont été pénalisées / lésées par un conjoint dans leur parcours ou activité professionnelle : opposition à ce que la partenaire prenne un travail, incitation à travailler pour son activité à titre gratuit ou en dessous du marché ou encore opposition à ce que vous occupiez un emploi mieux rémunéré que le sien.

Les violences économiques conjugales liées à l’épargne et à l’endettement correspondent à 17% des femmes ayant déjà été en couple. Ces violences comprennent par exemple les situations où le partenaire contracte des dettes en commun sans en informer la partenaire, où le partenaire gère l’épargne du ménage sans en informer ou demander l’avis à sa partenaire. Elles comprennent également les situations où le partenaire insiste pour que les biens/investissements du couple soient faits à son nom.

Une femme a deux fois plus de chances d’être victime de violences économiques conjugales si elle gagne beaucoup moins que son conjoint

Le sondage nous apprend que 27% des femmes en couple avec un conjoint qui gagne beaucoup plus qu’elles ont déjà été victimes d’au moins une violence économique de la part de leur partenaire actuel, contre 14%  des femmes aux revenus équivalents à leur conjoint. Le message de la newsletter Les Glorieuses est le suivant : prévenez les violences économiques conjugales, payez les femmes davantage.

Voir les résultats ici : https://violences-economiques.lesglorieuses.fr/#sondage

Près d’une femme sur 4 est victime de violences économiques de la part de son partenaire actuel  Selon le sondage IFOP pour Les Glorieuses, 23% des femmes sont victimes de violences économiques de la part de leur partenaire actuel.

Au moins une femme sur 3 ayant été victimes de violences économiques a subi par la suite une autre forme de violences conjugales Au total, 32% des femmes déclarent qu’au moins une violence économique dont elles ont été victimes a été accompagnée après par d’autres formes de violences conjugales. Le sondage nous permet de comprendre que les violences économiques conjugales peuvent être une porte d’entrée pour des violences conjugales – verbales, physiques et psychologiques. Ainsi, lutter contre les violences économiques conjugales est une manière de prévenir les autres types de violences conjugales.

99% des femmes victimes de violences économiques conjugales ont subi aussi d’autres formes de violences conjugales (verbales, physiques, psychologiques), la majeure partie du temps en même temps que les violences économiques conjugales.
Nous le savions mais ce sondage le confirme, les violences conjugales ont un caractère interdépendant et peuvent se cumuler. Le fait d’être victime d’une forme de violences conjugales rend la personne plus vulnérable à l’ensemble des situations de violences conjugales. Contrairement au chiffre précédent, ce chiffre intègre les autres formes de violences ayant eu lieu avant, pendant ou après.
Par ailleurs, plus de deux femmes sur trois ayant été victimes de violence économique ont subi en même temps une autre forme de violences conjugales, soit 69% des femmes. Le fait que les violences économiques se déroulent principalement au même moment laisse penser que des moyens de coercition moraux, psychologiques ou physiques sont employés par le partenaire violent pour exercer une forme de violence économique. Voir les résultats ici : https://violences-economiques.lesglorieuses.fr/#sondag

Méthodologie – L’étude Ifop pour Les Glorieuses a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 19 octobre 2023 auprès de 951 femmes ayant déjà été en couple, extrait d’un échantillon de 1 101 femmes représentatif de la population féminine vivant en France métropolitaine âgée de 18 ans et plus.

Les solutions – Pour lutter contre les violences économiques conjugales, la newsletter Les Glorieuses créé une plateforme de sensibilisation en ligne : https://violences-economiques.lesglorieuses.fr). Sur cette plateforme on peut retrouver
les résultats du sondage IFOP x Les Glorieuses : https://violences-economiques.lesglorieuses.fr/#sondage
un test pour découvrir si on a vécu une situation de violences économiques mais qu’on n’en est pas sûre. https://violences-economiques.lesglorieuses.fr/#test
un baromètre des violences économiques réalisé sur le modèle du violentomètre https://violences-economiques.lesglorieuses.fr/#barometre
des conseils pour accompagner une proche victime de violences économiques https://violences-economiques.lesglorieuses.fr/#aidantes et pour soi-même https://violences-economiques.lesglorieuses.fr/#conseils

Les porte-paroles Cette année, quatre expertes se joignent à Rebecca Amsellem pour porter les couleurs de la mobilisation.

Ancienne journaliste économique, Héloïse Bolle est la fondatrice d’Oseille & compagnie, une société de conseil en patrimoine et d’éducation financière. Elle est aussi l’autrice de Les bons comptes font les bons amants (Cherche-midi éditeur, 2019) et de Aux thunes, citoyennes ! co-écrit avec Insaff el Hassini (Alisio, 2023).

Insaff El Hassini est à la tête d’une entreprise de formation et de coaching créée dans le prolongement du podcast qui vise à accompagner les femmes déterminées à obtenir des rémunérations et des carrières à leur juste valeur. Elle est la créatrice de MA JUSTE VALEUR®, premier podcast au monde sur la négociation de rémunération, classé n°1 en France, et co-autrice du manuel d’éducation financière à succès « Aux Thunes, Citoyennes !»

Marie Eloy est Présidente de Bouge ta Boite, Bouge ton Groupe et Femmes des Territoires. Elle est également animatrice du Podcast des Echos « Elles ont Osé » et auteure d’une chronique mensuelle dans Les Echos.  Membre du comité Gouvernance du Medef, du conseil d’administration du Mouvement Impact France, elle a été sélectionnée par Forbes parmi les 40 femmes inspirantes en France.

Emilie Friedli a été directrice générale de Creatis, le premier réseau d’incubateurs dans la culture et les médias en France. En 2022, Emilie Friedli a créé Maison Mère, une agence qui propose du conseil ainsi que des programmes dans le but d’aider les femmes à faire croître leur business. Elle lancera début 2024, dans le cadre de Maison Mère, un programme consacré aux  mères qui se lancent dans l’entrepreneuriat.

En savoir plus la plateforme 
Cette étude et cette plateforme de sensibilisation aux violences économiques ont été réalisées grâce au soutien de L’Oréal Groupe, le groupe BNP Paribas et la fondation BNP Paribas.
Les Glorieuses (on peut s’inscrire en cliquant ici) est la première newsletter littéraire et féministe. La newsletter Les Glorieuses est produite par Gloria Media – première société de production de newsletters – avec également Les Petites Glo sur la santé mentale et Impact autour des politiques publiques liées aux femmes. Les newsletters de Gloria Media réunissent plus de 230 000 personnes.
La newsletter Les Glorieuses se distingue chaque année pour son engagement pour l’égalité salariale. En 2023, les femmes ont commencé à travailler gratuitement en France à partir du #6Novembre11h25.

Pour toute demande presse – Leslie Toledano, tel : 06 10 20 79 60 Mail : [email protected]

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